Pour certains, la scratch est une affaire de chance. Moi, je la vois comme une chance de faire une bonne affaire. Il faut rouler devant et prendre le bon coup et faire travailler ses adversaires. Sylvan Adams était dans la course. Il attaque et anime la course pour bien étirer le peloton. Les contre-attaques viennent et je relance à chaque occasion pour être certain que les sprinteurs n’aient plus de réserves. À 7 tours de la fin je constate que nous resterons regroupés. Je me place bien confortablement derrière les médaillés de la poursuite, Host et Christiansen, pour préparer le sprint final. À trois tours de la fin, je contourne les sprinteurs et je me positionne au troisième rang. Le sprint est lancé à deux tours. J’ai une position de rêve. La cloche sonne je me lance de toute mes force pour creuser l’écart avant le virage, je contourne les deux coureurs devant, j’ai trois mètres d’avance et je me sens puissant. Je sais que je vais gagner. Je lève les bras en croisant la ligne.
J’entends les cris de Pascale et des canadiens dans les estrades. Mon deuxième titre. Je suis sur un nuage ! Trevor Gunderson a eu une course fantastique avec les 35-39 ans. Il a doublé le peloton seul pour s’assurer la victoire. C’est ça faire sa chance !
Je ne ferai pas les sprints pour me préserver pour la course aux points. Deux jours de repos pour visiter des montagnes, des ruines romaines, des châteaux du 11e siècle, goûter au cochon de lait et le fromage de brebis.
Le Portugal est si beau et si charmant avec son histoire, son accueil et une nourriture simple mais si savoureuse.
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