vendredi 21 mai 2010

Journal de l'ACVQ - du Nouveau

Voici la première page du bulletin de l'ACVQ. Ce nouveau véhicule sera le moyen rapide de prendre des nouvelles de notre association.
À titre de président de l'ACVQ il me fait plaisir de vous offrir les versions antérieures du journal l'Échappée que nous avons publié tout au long de l'année 2009 et au début de 2010.

N'hésitez pas à joindre notre blog pour publier vos articles
Stéphane Le Beau
Président de l'ACVQ

Résultats MA MB MC MD M-femme

Voici le nouveau Maillot que les leaders du Super Prestique porteront lors des épreuves retenues pour le classement
Les maillots seront ici à la fin de juin

Maudite bordure, que c’est dure !!!?*|#%

Définition de bordure : nom féminin. Ce qui borde, garnit le bord.
La bordure est, en cyclisme, un groupe de coureurs séparés des autres à cause d'une soudaine accélération de l'équipe en tête de peloton.
Si le vent arrive de côté ou de 3/4 face, l'équipe de tête se dispose en éventail et accélère brusquement. Sous l'effet de l'accélération, le reste du groupe se retrouve en file indienne derrière la queue de l'éventail et n'est donc plus protégé du vent. Dans ces conditions, il est très difficile de suivre le rythme, ce qui provoque une ou plusieurs cassures au sein du peloton. Le coup de bordure peut servir plusieurs objectifs, comme la victoire de la course ou la mise en difficulté de concurrents directs.
Ça va faire la définition. Tout ce que je sais c’est que la bordure dans une compétition cycliste est l’exercice le plus difficile à effectuer.
Lors de la course à Sainte- Martine, dimanche le 25 avril dernier, un vent latéral de l’est de 25 km a créé ce qu’on appelle en jargon cycliste, une bordure.
Lorsque l’on pèse 134 lbs mouillé, il est très ardu de rentrer dans le vent en comparaison d’une personne plus massive. La comparaison serait de lancer une balle de golf et une balle de tennis face au vent. À moins d’un miracle, la balle de golf ira plus loin que la balle de tennis.
Bien sûr, il faut se tenir dans les 20 premiers du peloton, au risque de se faire catapulter dans le fossé par les autres coureurs, sinon plus les coureurs sont à l’arrière, les risques de cassures sont énormes.
Il est curieux qu’au Québec, le principe de l’éventail n’est pas utilisé par les coureurs lorsque que le vent arrive de côté ou de ¾ de face. Ici, il vente autant, sinon plus qu’en Belgique où l’éventail est beaucoup utilisé.
En attendant, à moins de devenir boulimique et de devenir plus gros, comme la fable de Jean Lafontaine, (La grenouille et le bœuf), je serai plus alerte lors des courses où il y aura des bordures.

Pierre Dumais

C’est la faute à «El Nino» (Plume Latraverse)

En quatre décennies de compétitions cyclistes, il m’est difficile de me souvenir si j’ai pu roulé si tôt en sol québécois.
Le peu de neige, les journées ensoleillées et le temps doux ont pu permettre à plusieurs d’entre nous, à l’exception de ceux qui ont pu aller dans des contrées plus chaudes, d’accumuler des kilomètres et cela en avance sur les années précédentes.
Il est vrai que la saison des sports d’hiver a été écourtée de quelques semaines. Il est à prévoir qu’à l’ouverture de la saison de compétitions cyclistes, le 25 avril prochain, le calibre des coureurs sera plus élevé.
Selon les météorologues, le phénomène El Nino se fait sentir à tous les cinq ans et que son amie de cœur, La Nina, plus frigide celle-là, lui succèdera l’hiver prochain.
Autant en profiter cette année.
D’ici là, je vous souhaite une belle saison cycliste à l’espérance de vos attentes et surtout de vous amuser.

Pierre Dumais