La bordure est, en cyclisme, un groupe de coureurs séparés des autres à cause d'une soudaine accélération de l'équipe en tête de peloton.
Si le vent arrive de côté ou de 3/4 face, l'équipe de tête se dispose en éventail et accélère brusquement. Sous l'effet de l'accélération, le reste du groupe se retrouve en file indienne derrière la queue de l'éventail et n'est donc plus protégé du vent. Dans ces conditions, il est très difficile de suivre le rythme, ce qui provoque une ou plusieurs cassures au sein du peloton. Le coup de bordure peut servir plusieurs objectifs, comme la victoire de la course ou la mise en difficulté de concurrents directs.
Ça va faire la définition. Tout ce que je sais c’est que la bordure dans une compétition cycliste est l’exercice le plus difficile à effectuer.
Lors de la course à Sainte- Martine, dimanche le 25 avril dernier, un vent latéral de l’est de 25 km a créé ce qu’on appelle en jargon cycliste, une bordure.
Lorsque l’on pèse 134 lbs mouillé, il est très ardu de rentrer dans le vent en comparaison d’une personne plus massive. La comparaison serait de lancer une balle de golf et une balle de tennis face au vent. À moins d’un miracle, la balle de golf ira plus loin que la balle de tennis.
Bien sûr, il faut se tenir dans les 20 premiers du peloton, au risque de se faire catapulter dans le fossé par les autres coureurs, sinon plus les coureurs sont à l’arrière, les risques de cassures sont énormes.
Il est curieux qu’au Québec, le principe de l’éventail n’est pas utilisé par les coureurs lorsque que le vent arrive de côté ou de ¾ de face. Ici, il vente autant, sinon plus qu’en Belgique où l’éventail est beaucoup utilisé.En attendant, à moins de devenir boulimique et de devenir plus gros, comme la fable de Jean Lafontaine, (La grenouille et le bœuf), je serai plus alerte lors des courses où il y aura des bordures.
Pierre Dumais
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